L'inconnue d'en bas

Publié le par Jean-Luc Lorthioir

À toi que j'ai croisé, un jour d'été.
Avec tous ces clients qui virevoltaient et s'affolaient.
L'un d'entre eux te manque de respect.
Moi qui te fais rire, avec mon toupet.
Puis l'on se quitte, sans un regard,
Sans même me retourner, je pars.

Puis arrive le lendemain, impossible de t'atteindre,
L'attente est trop longue, impossible de la feindre.

Puis des jours passent et trépassent,
Car sans toi, rien ne se passe.
Seule dans tes yeux, ma vie se déroule,
Au gré de la plus douce des houles.
Car l'unique solitude assez belle pour être vécue,
Est celle que je vis dans tes yeux nus.

Puis arrive le lendemain, impossible de t'attendre,
La corde est trop longue, impossible de me pendre.

Puis les jours s'en vont et sont,
Tels que seules mes nuits font,
En sorte que je trouve... Une trêve,
Et en valent la peine car... Je te rêve.
Alors je te vois très court vêtue,
Sous ces vêtements, quasi-nue.

Puis arrive le lendemain, impossible de me rappeler,
Ces courbes floues, impossible de te toucher.

Puis les jours sont passés, le dialogue amorcé,
Et avec toi le temps passé.
Alors cette fois, impossible de regretter,
Le va-et-vient de notre intimité.
Cette sueur qui nous accapare,
Et cette chaleur qui te met en retard...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article