Profondeurs inoubliées

Publié le par Jean-Luc Lorthioir

Ce que je vois
Dans le bleu des cieux,
Où les spectres nacrés y sont les rois,
C'est le saphir du ciel, c'est l'essence de tes yeux.

J'y vois les hivers froids
Ils y sont décris au plus profond de toi
Avec une telle précision,
Que j'y aperçois la neige qui fond.

C'est le début du printemps,
On y voit couler les rivières,
Elles sont portées par les vents
Ou bien par les douleurs amères.

On pourrait y voir l'éclosion,
Celle des jeunes pousses,
Mais non, ce ne sont que les secousses
De tes joues, fleurs de l'émotion.

Lorsque tu te mets à éternuer,
C'est la Terre que tu fais trembler,
Et lorsque tes larmes viennent s'y déposer
C'est mon cœur que tu vois s'arrêter.

Voilà l'été, ta lumière douce vient nous réchauffer
Et lorsque nos regards se sont croisés à nouveau,
Je n'ai pas pu m'en empêcher,
De croire que tout pourrait redevenir simplement beau.

Sobriété, prospérité, simplicité.
Ivres du lien réciproque et pleinement partagé,
Heureux des moments échangés,
Simplement comme des enfants décomplexés.

Mais brusquement l'automne arrive,
Et quand je te vois t'en aller,
Il est trop tard, tu es sur l'autre rive,
En train déjà... De m'oublier...

Publié dans Emptyness Anymore

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